Depuis l’application du confinement décidé par le Gouvernement français portant sur la lutte contre la pandémie Covid-19, le marché de la pierre se retrouve dans une grande incertitude.
L’heure du bilan est arrivée
Tous les ans, début avril est marqué par les bilans de début d’année. Une première idée du marché est constatée par les chiffres trimestriels des principaux réseaux. Après des années de hausse continue des prix et le record en 2019 qui a atteint plus d’un million, le coronavirus a tout fait basculé. Les agences immobilières ont fermé leurs portes après l’annonce du confinement en mi-mars dernier. Les ventes se sont arrêtées même si dans les premiers jours, elles ont pu encore achever quelques opérations en cours. Il est trop tôt pour prendre position annonce certain réseau, seulement, on constate que la plupart des acteurs affichent leur prudence.
La reprise serait-elle rapide ?
Jusqu’à ce jour, la date a toujours été rapportée par le gouvernement en fonction de l’évolution de la situation en France. Annoncé se terminer pour le 11 mai, les incertitudes planent encore, car de nouveaux cas sont encore enregistrés. Quand le moment sera venu, est-ce que le marché de l’immobilier aura la capacité de reprendre à plein rythme ? Si la crise sanitaire est maîtrisée avant l’été et que comme promis par le gouvernement des mesures publiques de soutien financier, comme les dizaines de milliards d’euros annoncées seront mises en place, dès septembre, le marché immobilier pourrait repartir sans trop de heurts et les investisseurs pourront faire appel à un expert pour réaliser leurs transactions comme l’indique akerys-immobilier.fr.
Où faut-il s’attendre à une crise durable ?
Pour pousser les banques à continuer à prêter à des taux d’intérêt extrêmement bas, le plan de 750 milliards d’euros prévu par la Banque centrale européenne a favorisé la demande des ménages en matière d’achat de logement. Face à un arrêt trop long de l’activité économique, une crise économique durable pourrait bien avoir lieu. Pire même, face à la double menace d’une réapparition du virus, c’est un scénario noir qui attend les acteurs. Le marché de l’immobilier pourrait être amené à traverser une phase de repli qui durerait plusieurs années.
3 000 agences menacées de disparition ?
Aucun ne s’était préparé pour encaisser durablement un tel choc. Très inquiets pour leur propre capacité à survivre aux prochains mois, la préoccupation première des agents immobiliers reste l’immédiat. Victimes de plusieurs mois d’inactivité, à la suite de la crise, 3 000 agences, soit 20 000 emplois, pourraient disparaître. Pour leur faire tenir le coup, heureusement que le gouvernement a décrété la possibilité de signer à distance la vente d’un logement auprès d’un notaire. Dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, le ministère du Logement accorde un plus long délai à l’acheteur ou au vendeur pour renoncer à l’opération.
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