Les impôts dans un investissement locatif : facture à payer et réduction fiscale

Pour tous les propriétaires d’une maison mis en location, l’encaissement des loyers est le principal objectif. Mais comme tous les revenus, les ressources locatives sont aussi soumises à des impôts. Alors pour éviter le redressement, il est conseillé de respecter toutes les règles des régimes fiscaux. Sachez que peu importe votre type de location c’est-à-dire à vide ou meublée, il est toujours possible de vous accorder une  réduction fiscale.

Les modes d’imposition d’un loyer

D’une manière générale, l’impôt que vous allez payer est en fonction du type de location choisi par le propriétaire comme sur https://www.bouchard-immobilier.fr. Lorsque vous louez un logement vide de meubles, vous serez  assujetti d’une fiscalité des revenus fonciers. Et s’il s’agit d’un logement meublé à statut d’un loueur professionnel ou non, vous relevez de la fiscalité à titre des bénéfices commerciaux et industriels. Maintenant, voyons successivement l’imposition de ses deux catégories de location.

  • Pour l’imposition d’un loyer issu d’une location vide : il faut mentionner vos revenus locatifs dans la catégorie des revenus fonciers qui se trouve dans la déclaration de revenus n°2042. Et après, vous devez opter entre deux régimes de fiscalité bien distincts. Si votre revenu brut engendré par la location est inférieur à 15 000 euros, peu importe la durée de location dans une année, vous devez choisir le régime micro-foncier. Et si votre revenu brut est au-dessus de 15 000 euros, vous serez assujetti d’un régime réel.
  • Pour l’imposition d’un loyer tiré d’une location meublée : lorsque les recettes annuelles retirées ne dépassent pas 23 000 euros, vous aurez la qualité d’un loueur en meublé non professionnel. Et faites la déclaration n°2042-C-PRO auprès du fisc.
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Le cas des plus-values

Dans le domaine de la fiscalité immobilière, les loyers ne sont pas les seuls revenus imposables. Lorsqu’au cours d’une cession d’un logement mis sur le marché locatif, vous avez obtenu un bénéfice, vous ferez l’objet d’une taxe sur les plus-values immobilières.  En principe, l’impôt porte sur la totalité de la plus-value pendant les cinq premières années.  Sachez que vous aurez droit à un abattement selon la durée de la détention du bien. Et après vingt-deux ans, vous serez totalement exonéré d’impôt. À côté de cela, vous devez aussi payer à l’Administration fiscale des prélèvements fixés à 17.2% de la plus-value. Le fisc vous offre également un système d’abattement pendant le délai de détention du bien et après trente ans, vous vous serez aussi totalement exonéré de ses prélèvements. Notons que la vente de la résidence principale n’est pas concernée par les plus-values immobilières et aux prélèvements sociaux.

La possibilité de réduction des impôts locatifs

Dans une location vide, il est important de savoir que plusieurs charges sont déductibles de vos loyers au moment de la réalisation de votre déclaration au sein du fisc. Il y a par exemple, les travaux et les intérêts du prêt qui permet de financer votre investissement locatif. En parallèle, vous pouvez aussi bénéficier de nombreux dispositifs de défiscalisation comme la loi Denormandie si vous faites un investissement dans une habitation  réhabilitée qui se situe dans certaines zones bien définies.  Quant à la location meublée, les charges comme les travaux peuvent être réduites ou même ramenées à zéro concernant le régime réel du statut de loueur en meublée non professionnel. Et lorsque la déduction de vos charges entraine un déficit, celle-ci sera déductible de vos revenus globaux afin de lui permettre de baisser et réduire votre pression fiscale dans le statut de loueur en meublé professionnel.

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Sophie Razoul

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